lundi 28 mai 2012

Jour 1 : 2012-05-03



Je n’ai pratiquement pas dormi de la nuit. Plus exactement, je me suis endormi vers quatre heures et réveillé vers six heures. En fait, j’espérais que les gens de l’AIESEC allaient arriver de bonne heure. Il faut dire qu’ils ne m’avaient pas donné d’heure de rencontre, donc cela pouvait être n’importe quand dans la journée. Comme j’avais peur de les manquer, je me suis mis à faire du ménage et encore du ménage. J’ai nettoyé la toilette et le plancher de la salle de bain. Elle est plus propre maintenant. Mais le reste du plancher est tellement salle que lorsque je mets les pieds dans la salle de bain, il se salit en raison de la poussière présente dans le reste de l’appartement. J’ai ramassé tout ce qui trainait dans les armoires de ma chambre et j’ai fait une belle pile de choses à jeter.

J’ai fait une petite sieste afin de passer le temps et parce que j’étais très fatigué, je crois que je suis présentement dans le décalage horaire. En roupillant, j’élabore une liste de chose à faire et à acheter pour les prochains jours avec les gens de l’AIESEC.

J’attends encore et puis je me décide à laver le frigidaire. Bel effort, car je n’ai pas tout lavé, au moins j’ai ôté les patates pourrit qui trainaient dans le tiroir et qui étaient la cause de cette bonne odeur. Un peu découragé du travail qui me reste à faire, je décide de faire un tour de reconnaissance du quartier. C’est donc, ma première sortie dans les rues de Chennai. Une première petite sortie qui a failli mal se passer, je pensais pouvoir faire un tour de quartier, je me suis aperçu que ce n’était pas très symétrique. On ne peut pas vraiment faire facilement un pâté de maisons et puis revenir à notre point de départ. Les rues sont plutôt sinueuses, les carrefours sont presque tous des ronds-points à plusieurs sorties, il n’y a presque pas de feu de circulation. Même lorsqu’il y en a, c’est le plus gros groupe qui l’emporte sur les autres.

Ce fut alors mon premier contact avec l’ambiance de la rue, le son continues des klaxons, les nombreuses senteurs, les oiseaux, le bruit des vaches au loin et bien entendue les gens. Après avoir marché une bonne trentaine de minutes. Je m’aperçois que si je continue comme cela je vais me perdre.Je ne me rappelais plus des noms des rues autres que Roads Halls et EgmoreRoads. En même temps, un conducteur d’auto (petite voiturette à trois roues) m’interpelle et me convient de montée à bord. Il me montre son calepin plein de commentaires d’étranger. Il sait comment rassurer sa clientèle on peut dire… Après quelques tentatives je réussis à lui indiquer l’endroit où je veux qu’il me dépose, le King Hotel qui est situé juste à côté de l’édifice à logement. En route il demande son chemin plusieurs fois à des personnes du quartier. Nous reprenons finalement, le même chemin que j’avais pris au départ, mais en sens inverse. Cela m’a coûté près de 70 roupies ou moins de 2 $CAN. Mais je crois tout de même lui en avoir donné trop selon les standards. Il s’est montré insistant.

De retour chez, je commence à ressentir la faim me tirailler. Je décidai donc d’aller voir à l’Hôtel King s’il y avait un restaurant. Heureusement, l’Hôtel en possédait un. J’étais un peu de bonne heure pour le repas, mais il y aurait un buffet au deuxième étage à l’aire climatisé en plus! Je fais alors ma première expérience d’une bouffe typiquement indienne. Je prends un peu de tous, et finalement, mon assiette est constituée principalement de riz assaisonnés à différentes saveurs, de poulets piquants, d’œuf au cari et de brocoli frit. Il n’y a pas beaucoup de personnes qui sont venuesmanger. Mais ceux-ci étaient tous des Indiens mieux nantis. En rentrant dans le restaurant, j’avais demandé au serveur le prix du repas, je croyais avoir compris que celui-ci m’avait indiqué qu’elle était d’environ 130 roupies. Lorsque la fin de mon repas achève, je remarque qu’il y a un attroupement du personnel près du serveur. Je me doutais bien alors que ma facture serait plus qu’il ne m’avait indiqué. En effet, pendant le repas je lui ai mentionné que j’étais Canadien et nouvel arrivant en Inde, éléments que, je crois, ne devraient plus être mentionnés. Après une discussion animée avec ses collègues, le serveur m’apporte une facture qui s’élève à 245 roupies. Ne sachant quoi pensé et ne voulant pas vraiment m’obstiner, je lui paye la facture et je pars en me disant que cela fait deux fois que je me fais avoir aujourd’hui!

De retour dans le logement, je fais un petit somme et je suis réveillé par Akshay Goyal. Celui-ci m’indique que le frigidaire sera réparé ou changé samedi et qu’il m’accompagnera pour  m’acheter un cellulaire et une carte SIMS ainsi que des couvres matelas. Je lui indique, également que les planchers et la cuisine devraient être lavés. Cela devrait être fait le samedi 5 mai.

Nous partons faire les achats sur sa moto, il faut dire que c’est ma deuxième expérience à moto de ma vie et en plus nous sommes en Inde. Les motocyclettes sont très présentes dans les rues de Chennai, et probablement dans toute l’Inde. Il est plus facile de se faufiler à travers les voitures, les camions, les bicyclettes et les piétons et c’est un moyen de transport plus économique en considérant le prix du pétrole qui est équivalent à celui du Canada, soit environ 1,5$ à 2$ par litres. Je dois dire que j’ai bien aimé ma balade.

J’achète mon premier cellulaire dans une boutique spécialisée, c’est un SAMSUNG GALAXIE ACE PLUS. Son coût 16 000 roupies avec en prime un appareil Bluetooth HM1000. Ce n’est pas une aubaine et les prix semblent comparables au Canada. Je voulais avoir internet sur moi et accès à googlemap comme cela je ne serai plus perdu. Nous arrêtons ensuite acheter la draperie et la carte SIMS.

Mon adresse est la suivante : D-33 (old 33, new 56), Egmore PA Towers, Halls Road, Egmore, Chennai – 600 008.





De retour au logement, nous installons les draps et Akshay me quitte en me disant qu’il est pressé et que nous nous révérons samedi. Le lendemain Gurudev de Axe Bpo doit venir me prendre à 8h30 pour me faire visiter le bureau.

Bien content d’avoir finalement rencontré quelqu’un cette journée-là, je pars faire une première épicerie. Akshay m’a indiqué où aller, mais je ne peux rien acheter qui ne se conserve pas à la chaleur (il fait au moins 30°C en permanence). C’est donc une petite épicerie de pain, biscuit et jus.

Pour passer le temps et passer autre le fait que je n’ai personne à qui parler, je me dis qu’il serait bien d’écrire ce que j’ai vécu au cours des dernières heures, c’est ainsi que débutemon écriture pour mon blogue du voyage.

Je ne peux toujours pas aller sur internet, samedi cela devrait être réglé…

Coup de fatigue
Dodo 18h30


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